Le parti Québécois en chute libre

pq2Depuis l’élection du 7 avril dernier le parti Québécois n’a cessé de descendre dans l’opinion publique.  Depuis la défaite du 7 avril, les appuis au PQ sont passés de 25 % lors de l’élection à 19 % en un mois à peine.

Comment expliquer cette glissade post-électorale ?  Le problème, à mon avis, est l’article un du parti qui devra être redéfini.  Tant et aussi longtemps que le PQ s’entêtera à conserver son option souverainiste telle qu’elle est aujourd’hui, il continuera de patauger dans les bas fonds des sondages.

En 2012 le parti de Pauline Marois prenait le pouvoir avec 31.9 % des voies contre 31.2 % pour le parti Libéral du Québec, et ce malgré la grogne générale qui sévissait alors contre le parti de Jean Charest.

Dix-huit mois plus tard, on part en élection, on fait le saut mais on semble avoir oublié le parachute dans l’avion.  On aurait dû savoir que l’article un du parti causait problème.   De plus toutes les erreurs de stratégie faites au cours de la campagne ont fait en sorte que le PQ a piqué du nez et n’arrive pas à se relever.

Pour remettre le Parti Québécois en selle il faudra un changement majeur dans la manière de penser au sein de ce parti, admettre que les Québécois ont changé et surtout redéfinir l’option souverainiste.

Premièrement il faudrait que le parti mettre sur la glace, du moins pendant un certain temps, l’option souverainiste, le temps que ça prendra pour la revoir de fond en comble. Deuxièmement le parti devrait promouvoir l’idée qu’il faut prioritairement redresser les finances de la Province.

Tant et aussi longtemps que le Québec ne pourra pas vivre sans l’assistance d’Ottawa il ne sera pas question de souveraineté, voilà le message que le PQ devrait marteler.  C’est seulement et seulement quand nous pourrons nous suffire à nous-mêmes sans l’aide de personne que nous pourrons étudier un projet de pays et y donner suite.

Le but premier du Pays Québec n’est pas de vivre en miséreux le reste de notre existence mais plutôt d’améliorer notre sort et ça… ça passe par des finances saines.

 

Billos

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